L’approche chirurgicale consiste essentiellement en l’excision de la structure entraînant le conflit. Bien qu’anciennement effectuée par chirurgie ouverte, il s’agit de la meilleure indication pour l’arthroscopie de cheville et elle doit être proposée si le chirurgien est expérimenté dans ce domaine.
Par cette technique, l’articulation est abordée par deux orifices de quelques millimètres, par lesquels sont introduits une caméra et des instruments spécifiques permettant un grand nombre de gestes par un abord très peu invasif.
L’arthroscopie antérieure, effectuée sur le dos, permet l’excision des ostéophytes, de cicatrices fibreuses épaissies, de fragments libres ou de lésions cartilagineuses.
Fig 6 : Orientation arthroscopique.
Fig 7 : Vue arthroscopique : notez la languette de tissus mous pouvant se coincer entre le tibia en haut et le talus en bas
L’arthroscopie postérieure, effectuée à plat-ventre, permet l’excision d’ostéophytes, de l’os trigone ou la décompression du fléchisseur du gros orteil.
Il est fréquent que plusieurs gestes différents soient effectués lors de la même intervention arthroscopique car il s’agit souvent d’une association de plusieurs pathologies entraînant un tableau clinique global. On peut par exemple, effectuer une excision d’un ligament épaissi et une stabilisation ligamentaire arthroscopique.